Instant Poésie #1

Bonjour à toutes et tous ^^

Aujourd'hui est un jour un peu particulier car je vais inaugurer un nouveau rendez-vous. Je l'ai découvert sur le blog des Lectures de Gribouilles et j'ai tout de suite su que ce rendez-vous était pour moi.
En effet, je cherchais à faire autre chose que les simples et traditionnels "C'est lundi", "On my Wish-list", montrer des couvertures, etc. (Même si je continuerais à honorer les deux premiers. :) )

C'est quoi ?

Ce rendez-vous est simplement là pour parler poésie. J'aime beaucoup la poésie, même si je n'en lis plus beaucoup. Je trouve qu'elle permet de s’évader gracieusement. Je posterai ce rendez-vous tous les 15 jours en alternance avec un autre que je vais créer bientôt. 

Qui c'est qui l'a inventé ?

C'est le Blog ReadLookHear qui l'a inventé, même si, pour ma part, je l'ai connu sur le blog de Gribouille. Je t'ai d'ailleurs "piqué" ton idée des photos. Désolé :P

On y va ?


Notre littérature française est très riche en poèmes. Mais pour inaugurer ce rendez-vous, je souhaitais vous en présenter un qui est cher à mon cœur et qui a été écrit par un maître de la littérature. Il a écrit notamment les Misérables, Notre-Dame de Paris pour les plus connus. Vous avez deviné ?

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Je pense que oui, il s'agit ici de Victor Hugo et le poème que je vais vous présenter s'intitule Demain, dès l'aube. (En réalité, il n'a pas de titre, c'est pourquoi on le désigne par son incipit, les premiers vers du poèmes)

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Victor Hugo Par le Comte Stanisław Julian Ostroróg dit WALERY

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Léopoldine Hugo à l'âge de 13 ans par Louis Boulanger
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

3 septembre 1847


Ce poème est destiné à sa fille Léopoldine disparu en 1843. Il va ainsi la visiter une fois par semaine. De plus, cette date n'est pas celle de la création du roman qui se situe plutôt en octobre. Elle a été modifié par Hugo pour correspondre à la date anniversaire de la mort de sa fille bien-aimé.


Voilà, j'espére que cela vous aura plu. Comme d'habitude, n'hésitez pas à laissez un petit commentaire. Je vous dis à bientôt pour de nouvelles rêveries poétiques ;)

Commentaires

  1. C'est un magnifique poème ! Et tu as très bien fait d'adopter mon idée des photos ! ;-)

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    1. Merciii ^-^ Je l'aime beaucoup ^^ Bah j'ai essayé sans photos, mais ca faisait moins vivant, trop pavé :/ alors voilà :D

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