Avis en Vrac n°2
Hey les amis !
Comment allez-vous ? Un peu fatigué pour ma part, mais toujours présent pour partager avec vous, de nombreux livres. A ce propos, j’étais confronté à un dilemme. Je lis beaucoup de livres et tout chroniquer est impossible pour des raisons principalement de temps, mais aussi d'envie (livre abandonné ou manque de critique).
Mais je trouvais dommage de ne pas vous en toucher deux mots. De plus, un certain nombre de personnes m'ont dit qu'elles avaient bien aimé le format court. C'est pourquoi j'ai décidé de réutiliser la technique des Avis en Vrac pour en parler rapidement de certains livres. Bien sûr, cela ne constituera la majorité des avis, mais des articles ponctuels.
Bonne lecture !
Editeur : Folio
Collection : Folio 2 euros
Pages :113
ISBN :978-2-07-030819-4
Chaque histoire est ainsi basée sur le même schéma narratif : un observateur (le narrateur) se trouve par un jeu de circonstances proche d'un ou dans un lieu source de mythe, légendes et d'histoires horrifiques. Il est ensuite rapidement témoin de phénomènes inexplicables qui sont propres à vous glacer le sang (surtout si vous imaginez la scène et vous-même à la place du narrateur :D). S'ensuit alors quelques péripéties plus ou moins nombreuses selon la nouvelle.
Curieusement, bien que le narrateur soit à fois une personne différente dont on ne connaît quasiment rien, la manière de raconter suffit à nous entrainer dans le récit et se poser des questions pour la survie de ce malheureux.
Bref, les émotions sont souvent partagées et ressenties et on est rapidement happé par l'univers. C'est sans fioritures, droit à l'essentiel. On en redemande.
A noter toutefois que toutes les nouvelles ne se valent pas, telle la deuxième qui perd tout son attrait du fait des précisions trop importantes sur l'histoire du lieu, ce qui dilue le coté horrifique.
Comment allez-vous ? Un peu fatigué pour ma part, mais toujours présent pour partager avec vous, de nombreux livres. A ce propos, j’étais confronté à un dilemme. Je lis beaucoup de livres et tout chroniquer est impossible pour des raisons principalement de temps, mais aussi d'envie (livre abandonné ou manque de critique).
Mais je trouvais dommage de ne pas vous en toucher deux mots. De plus, un certain nombre de personnes m'ont dit qu'elles avaient bien aimé le format court. C'est pourquoi j'ai décidé de réutiliser la technique des Avis en Vrac pour en parler rapidement de certains livres. Bien sûr, cela ne constituera la majorité des avis, mais des articles ponctuels.
Bonne lecture !
Editeur : Folio
Collection : Folio 2 euros
Pages :113
ISBN :978-2-07-030819-4
Synopsis :
Une maison hantée, un orage qui déchire la nuit, des villageois terrifiés par des légendes.à vous glacer en sang, des ombres mystérieuses et létales,... Voici un bref aperçu de l'univers étrange et fantastique dans lequel vous plongeront ces nouvelles issues du recueil intitulé "Je suis d'ailleurs"Avis :
Ahh ! Lovecraft ! Cela fait tellement longtemps que j'entends parler de lui et de son apport majeur à l'Horreur et à la Fantasy que j'ai immédiatement acheté ces nouvelles à prix modiques.Il est quand même dommage que ses œuvres n'aient pas beaucoup marché de son vivant car il savait raconter les histoires. Mais peut-être celles-ci n'étaient pas adapté au contexte de l'Europe ?Chaque histoire est ainsi basée sur le même schéma narratif : un observateur (le narrateur) se trouve par un jeu de circonstances proche d'un ou dans un lieu source de mythe, légendes et d'histoires horrifiques. Il est ensuite rapidement témoin de phénomènes inexplicables qui sont propres à vous glacer le sang (surtout si vous imaginez la scène et vous-même à la place du narrateur :D). S'ensuit alors quelques péripéties plus ou moins nombreuses selon la nouvelle.
Curieusement, bien que le narrateur soit à fois une personne différente dont on ne connaît quasiment rien, la manière de raconter suffit à nous entrainer dans le récit et se poser des questions pour la survie de ce malheureux.
En conclusion :
Bref, les émotions sont souvent partagées et ressenties et on est rapidement happé par l'univers. C'est sans fioritures, droit à l'essentiel. On en redemande.
A noter toutefois que toutes les nouvelles ne se valent pas, telle la deuxième qui perd tout son attrait du fait des précisions trop importantes sur l'histoire du lieu, ce qui dilue le coté horrifique.
Editeur : Grasset
Pages : 194
ISBN : 2070414574
Synopsis :
" La troisième année, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle.
La bonne nouvelle : dégoûtée, votre femme vous quitte. La mauvaise nouvelle : vous commencez un nouveau livre. "
La bonne nouvelle : dégoûtée, votre femme vous quitte. La mauvaise nouvelle : vous commencez un nouveau livre. "
Avis :
Ce fut avec plaisir que je commençais ce livre car c'est mon premier de Beigbeder. Or, je l'avais déjà vu plusieurs fois à la T.V. et j'aimais bien le personnage. Je fus plutôt déçu.
J'ai déjà été surpris par la minceur du livre. Il se lit très rapidement, étant composé de petits chapitres de l'ordre de 5-6 pages chacun en moyenne, le livre comportant lui-même une quarantaine de chapitres. Son but est donc de nous expliquer en quoi le personnage est convaincu de cette phrase et ce, à travers les nombreux exemples tirés de sa vie. Pour ma part, j'ai trouvé ce livre plat ! Il n'a pas de rythme, on cherchera en vain une quelconque intrigue. Ce livre nous raconte juste la vie ordinaire d'un homme qui s'est fait largué (surtout quand on sait que c'est un peu autobiographique). Mais le ton est lourd, la rengaine importante et à force, cela crée une distance avec le personnage. J'ai souri quelques fois car les situations étaient comiques. Mais lire ce livre a été pour moi comme contempler la vie de Monsieur et Madame Tout-le-Monde. Il faut tout de même reconnaitre que M.Beigbeder a une très belle écriture.
En conclusion :
C’est un livre qui n'a pas su me ravir déjà car, je m'attendais à un roman, mais aussi car le ton est plat, l'histoire peut se trouver à tous les coins de rue. Je ne voudrais pas paraître désobligeant, mais raconté comme ça l'est, on a l'impression de suivre une personne sans autre ambition que de démontrer à tous la véracité de son propos. Le final est sympathique et en ligne droite avec la vie, mais peut être critiqué dans le cadre du roman.
Auteur : Boris Vian
Éditeur : Le Livre de Poche
Pages : 334 pages
ISBN : 978-2-253-14087-0
C'est un conte de l'époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, merveilleux et fantastique, féerique et déchirant. Dans cette œuvre d'une modernité insolente, l'une des plus célèbres du XXe siècle et livre-culte depuis plus de trente ans, Duke Ellington croise le dessin animé, Sartre devient une marionnette burlesque, le cauchemar va jusqu'au bout du désespoir.
Mais seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes : le bonheur ineffable de l'amour absolu et la musique des noirs américains...
Éditeur : Le Livre de Poche
Pages : 334 pages
ISBN : 978-2-253-14087-0
Synopsis :
L'Écume des jours : ce titre léger et lumineux annonce une histoire d'amour drôle ou grinçante et inoubliable, composée par un écrivain de vingt-six ans.C'est un conte de l'époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, merveilleux et fantastique, féerique et déchirant. Dans cette œuvre d'une modernité insolente, l'une des plus célèbres du XXe siècle et livre-culte depuis plus de trente ans, Duke Ellington croise le dessin animé, Sartre devient une marionnette burlesque, le cauchemar va jusqu'au bout du désespoir.
Mais seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes : le bonheur ineffable de l'amour absolu et la musique des noirs américains...
Avis :
Il y a longtemps que j'avais ce livre en ma possession, et je n'ai toujours entendu que du bien. Mais je n'ai jamais lu plus loin que les premières pages. Il a fallu la pioche d'une autre personne dans ma PAL pour que je me décide à le lire. Une fois n'est pas coutume, j'ai lu d'autres avis avant de faire le mien, notamment des textes d'analyses.
Toute personne qui a un jour commencé ce livre sait qu'il y a une grande dose d'absurde, notamment par les inventions à la fois linguistique et matérielle de Boris Vian. Une fois dépassé ce stade, le livre peut être scindé en deux grandes phases.
La première est plutôt sympathique à suivre. Je me suis même pris au jeu d'essayer de deviner ce que Vian voulait dire quand il utilisait des néologismes et certaines installations. Car il est clair, malgré l'absurdité de certaines choses, que ce livre est une critique de certains aspects de la société de l'époque. Mais ce serait ne pas lui rendre justice que de le limiter à cela.
C'est aussi un livre sur le comportement humain, la vie et la mort, l'amour dans ses formes extrêmes, le jazz surtout. Bref, c'est un livre qui parle de beaucoup de thèmes différents.
Concernant la deuxième phase, je suis plus mitigé. Autant, on sent que les critiques s'intensifient, autant le roman devient de plus en plus noir. Cette œuvre part du très joyeux pour finir dans les abimes du très dépressif. Et ceci n'est pas un effet de style.
La première est plutôt sympathique à suivre. Je me suis même pris au jeu d'essayer de deviner ce que Vian voulait dire quand il utilisait des néologismes et certaines installations. Car il est clair, malgré l'absurdité de certaines choses, que ce livre est une critique de certains aspects de la société de l'époque. Mais ce serait ne pas lui rendre justice que de le limiter à cela.
C'est aussi un livre sur le comportement humain, la vie et la mort, l'amour dans ses formes extrêmes, le jazz surtout. Bref, c'est un livre qui parle de beaucoup de thèmes différents.
Concernant la deuxième phase, je suis plus mitigé. Autant, on sent que les critiques s'intensifient, autant le roman devient de plus en plus noir. Cette œuvre part du très joyeux pour finir dans les abimes du très dépressif. Et ceci n'est pas un effet de style.
C'est ici que je devrais dire si j'ai aimé ma lecture ou non. Cela ne sera pas possible. Juste après , je vous aurais dit que j'ai détesté ce livre. Après quelques temps de réflexion, je me suis dit que finalement, j'ai plutôt bien aimé cet univers un peu délirant. Mais il faut pour cela que je fasse abstraction des 10 dernières pages du livre. En fait, ce que je pourrais lui reprocher c'est d'être dans les excès. Mais en même temps, comment reprocher à une œuvre ses excès quand cela sert justement son but ?
En conclusion :
En conséquence, je préfère simplement dire que ce n'est pas une lecture dont je saisis tous les éléments, que même si je comprends en partie le but recherché, je n'aime pas cette forme et que ce livre n'est pas fait pour moi dans l'instant présent. Je crois bien que c'est le premier livre qui me pose ce genre de problème ^^'.
Editeur : Folio
Collection : Folio 2 euros
Pages :122
ISBN :978-2-07-035643-0
Synopsis :
Des voix inquiétantes qui hantent les collines, de mystérieuses empreintes de pas, une grosse pierre noire gravée de hiéroglyphes à demi-effacés. Un professeur de littérature, passionné par les légendes et le folklore de la Nouvelle-Angleterre, découvre le secret d'étranges créatures dissimulées dans les bois obscurs et plonge dans un univers terrifiant.
Avis :
Ceci est le deuxième livre de H.P. Lovecraft que je lis. Au contraire du recueil précèdent qui comportait trois nouvelles d'une quarantaine de pages, celui-ci n'est qu'une seule grande nouvelle. Elle tire principalement vers la science-fiction avec des marges d'horreur. Êtes-vous prêt à aller à la rencontre de nouvelles espèces ?
On retrouve ainsi le même schéma narratif : Un narrateur, un peu moins anonyme cette fois et une personne étrangère qui va apporter les éléments. Ici, il n'est pas directement plongé dans les ennuis, mais les vit par procuration à quelques centaines de kilomètres à travers des échanges épistolaires et télégraphiques importants. C'est ce qui va permettre d'instituer petit à petit un climat délétère forçant la narrateur à s'investir de plus en plus profondément dans l'histoire.
Elle est très intéressante d'un point de vue de science-fiction et de construction car tout est fait "à la force du poignet", c'est-à-dire que tout est suggéré et on voit ainsi une vraie force dans l'écriture. Les monstres seront décrit, mais sans vraiment de précision. La seule ombre au tableau est constituée par le Narrateur car on a un peu de mal à s'identifier à lui. En effet, à part une rapide présentation au début, l'histoire prend vite le pas sur la description et il reste très impersonnel. Ce qui nuit quelque peu à l'immersion.
Enfin, l'auteur cite énormément ses autres œuvres et notamment le Nécronomicon, ce qui, ne les ayant pas lu, me donne très envie de les connaitre. Je pense que le caractère horrifique ressort d'autant plus quand on en connait la teneur et est d'autant diminué quand on ne peut que supposer.
En conclusion :
C'est un texte intéressant, écrit à une époque où la science-fiction battait son plein. De plus, à cette période, Pluton venait d'être découverte, ce qui a donné de quoi stimuler les fantasmes et l'imagination. Avoir lu les titres majeurs de l'auteur tels le Nécronomicon est un plus indéniable, mais non indispensable pour accentuer son immersion et le coté horrifique. Une petite histoire à dévorer sur le pouce ;)
C'est sûr que L'écume des jours est particulier ^^ Le seul que j'ai lu parmi ceux chroniqués ici.
RépondreSupprimer^^ Et tu l'avais aimé ? Oui, il a son public :D
SupprimerPlutôt bien, oui :) Malgré un début assez déstabilisant ^^
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