Avis : Et à la fin, sera le verbe
Auteur : Bernard Lebeau
Éditeur : Éditions L.C.
Date de publication : 27/01/2016
Pages : 320
ISBN : 979-10-93510-53-8
Comme toujours, si vous souhaitez accéder directement au résumé et à la conclusion, je vous laisse suivre les pancartes ^^
J'ai reçu ce livre lors d'une Masse Critique Babelio et je remercie donc Babelio ainsi que les Éditions L.C. pour ce livre. Je vous prie également d'excuser mon retard ^^'
Ce livre n'est un pas un roman ordinaire. Ce n'est d'ailleurs pas un roman, puisque c'est un essai. Mais même là, ce n’est pas un essai ordinaire. Bernard Lebeau nous entraine dans un voyage au cœur de l'actualité, mais également des pensées, de la culture et surtout de la réflexion. Ainsi au travers de nombreux verbes, nous allons étudier en 3-4 pages un phénomène différent mais que l'auteur va toujours rattacher au thème de la vie et de la mort, ou plutôt de la bonne mort.
Cela ne concerne pas que l'euthanasie (bien que ce soit son étymologie Eu : bon, bienfaisant, Thanatos : la mort). Cela concerne aussi toutes les façons de mourir, que ce soit le suicide, mais également la mort assisté. Mais nous allons aussi parler de la vie, de sa beauté, de ce qui fait son charme et notamment la naissance, la renaissance, ou simplement le fait de profiter de la vie et de trouver son propre bonheur.
Tout en douceur, l'auteur nous expose les faits et j'ai souvent eu l'impression d'entamer une discussion avec lui. Les verbes, qui sont les plus puissants grammaticalement parlant puisque quasiment aucune phrase ne se fait sans eux, nous emmène dans un voyage dont on ne revient pas indemne. Si je parle de dialogue et non de discours, c'est bien parce que Monsieur Lebeau s'assure à chaque fois que tous les éléments de la question aient été soulevés qu'ils soient pour ou contre son opinion. Cela permet ainsi l'instauration d'un vrai dialogue et d'une mise en perspective qui facilite la réflexion.
De plus, l'auteur a parsemé son texte de quelques bon mots, ce qui permet une lecture très agréable.
Puis, au final, le verbe "Vivre" nous livre une formidable synthèse et une apothéose. Non, je ne parle de religion, mais bien d'une pensée qui se veut non pas conquérante, mais constructive, non pas prosélyte, mais compréhensive, non pas rétro, mais moderne.
Bref, vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé lire cet essai et bien que cela ne soit pas mon genre de prédilection, je pense lire les deux autres livres. Je pense que tous, que l'on soit pour ou contre ce sujet, nous devrions nous rassembler autour de textes et d'hommes comme M. Lebeau pour discuter, échanger et construire l'avenir tous ensemble.
Au final, c'est une très belle surprise que cet essai dans le sens où il nous présente toutes les faces du problème et non pas uniquement le point de vue de l'auteur (même s'il est présent naturellement). Cela permet d'engager un vrai dialogue et surtout de réfléchir à ces questions difficiles et pourtant si naturelles, de la vie et de la mort.
Très Bien |
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