Avis : Saga Kane : La Pyyramide Rouge
Titre : Les Chroniques de Kane, tome 1 : La Pyramide Rouge
Auteur : Rick Riordan
Pages : 528 pages
ISBN : 978-2226230430
Synopsis :
Sadie et Carter Kane découvrent que les pharaons ne sont pas tous morts et enterrés.Leurs dieux non plus. Eux-mêmes sont les descendants de puissants magiciens, les seuls à pouvoir empêcher Seth, le dieu du chaos, de revenir sur terre. Pour cela, il leur faut accepter une aide inattendue. La déesse Isis s'installe dans l'esprit de Sadie, tandis qu'Horus, le fils d'Osiris, vit en Carter. Accompagnés par ces alliés un peu encombrants, les deux héros commencent alors la traque de Seth, le dieu de la Pyramide rouge.
Avis :
J’avais envie de lire ce livre depuis que j’ai lu les Percy Jackson,
et je l’ai enfin trouvé dans ma bibliothèque (il était constamment emprunté)
Bon, autant le dire de suite, j’ai aimé comme j’ai aimé Jackson, mais ce n’est non plus la fiesta.
Bon, autant le dire de suite, j’ai aimé comme j’ai aimé Jackson, mais ce n’est non plus la fiesta.
On va donc suivre l’histoire de Carter et Sadie Kane. Suite au décès de leur mère, ils se voient séparés. Carter suit son père,
archéologue, spécialiste dans l’Egypte antique et notamment tout ce qui
concerne la mythologie égyptienne. Pour ceux qui ont lu Jackson, vous sentez
venir la suite ? Classiquement, il n’est en réalité pas archéologue, mais
membre de la Maison de Vie, organisation de magiciens qui ont pour but d’éviter
que le monde ne soit englouti dans le chaos. Il va se faire tuer et Carter et
Sadie vont être projetés dans ce monde dont ils ne connaissent rien, mais dont ils
vont devoir apprendre et maitriser les règles s’ils veulent survivre.
En réalité, si la trame de l’histoire reste identique à
celle de Percy Jackson, elle s’en différencie de par son ton nerveux. Autant l'auteur a pris le temps de nous faire découvrir les origines de Percy, ses pouvoirs et l'environnement durant son séjour au camp, autant Carter et Sadie sont plongés immédiatement (avec nous) dans l’aventure. Évidemment, le raccourci, dans ce cas-là, est de dire qu’ils
sont les meilleurs depuis des siècles, ce qui va justifier le fait qu’en
quelques jours, ils puissent avoir une capacité d’apprentissage puissance 10.
Cela pourrait nuire au roman si cette période avait duré, mais l’apprentissage
sera très vite interrompu par des rebondissements.
Quand j’avais lu qu’il partageait leurs esprits avec les
Dieux, je m’attendais à quelque chose d’intéressant. Mais en réalité, on les ressent
peu, et à chaque fois qu’il fait intervenir, Riordan donne à ces dieux, un ton
geignard ou bien vindicatif et très individuel. On sent que s’ils en avaient la
capacité, ils prendraient le contrôle total, quitte à annihiler leur porteur
pour servir leur intérêt. Ce point diminue un peu l’artifice du
« On est les meilleurs », mais finit par porter sur les nerfs les
rares fois où ils s’expriment.
Les personnages sont sympathiques et vers la fin, commencent
à devenir attachants. J’ai trouvé que Carter est, quand même, quelque fois un
peu niais alors que c’est lui qui suivait son père et qui est censé être le
personnage réfléchi et « intellectuel ». Au contraire, sa sœur, qui est censé être la
partie « émotionnel et action », sonne plus vrai et plus en phase
avec les déclarations de l’auteur. De plus, malgré qu’elle soit plutôt impulsive,
elle a des phases de réflexion très intéressantes.
Quand à l’écriture, si elle est aussi fluide que pour
Jackson, le style change complètement. Au lieu d’être un narrateur omniscient
qui ne suit qu’un personnage ou un groupe, ici, ce sont à tour de rôle, le frère
et la sœur qui s’échange la parole, sous prétexte de raconter l’histoire
après qu’elle se soit déroulé. Ce qui donne l’occasion, à chaque changement, de
faire des petites piques
humoristiques tandis que l’écriture est délié, à la première personne et avec nécessairement plus de dialogues que de descriptions. Cela contribue également à l’aspect nerveux de l’histoire.
humoristiques tandis que l’écriture est délié, à la première personne et avec nécessairement plus de dialogues que de descriptions. Cela contribue également à l’aspect nerveux de l’histoire.
Par contre, il faut avouer que, comme avec les dieux grecs,
qui sont tout de même plus connus, Riordan maitrise les mythes égyptiens à la
perfection et sait les utiliser de la meilleure manière pour servir ses
intérêts sans pour autant les trahir.
Pour les amateurs, c’est une vraie joie de retrouver tous ces mythes,
notamment les guerres entre dieux ou moins connus, les mythes de création du
monde.
En résumé, ce n’est le livre du siècle, ni même de l’année, mais il donne tout ce qu’il promet, ni plus ni moins. C'est-à-dire une histoire pour ados, sympathique, avec quelques « deux ex machina » et qui se lit avec plaisir pour changer avec une lecture plus intense. Si j’osais, je pourrais dire que c’est une lecture « pop-corn ». On ne réfléchit pas trop et on prend du plaisir.
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